BANDE ANNONCE DU FILM
(en version allemande)

Un film de Sönke WORTMANN
Avec Louis Klamroth, Peter Lohmeyer, Johanna Gastdorf, Mirko Lang, Birthe Wolter

Eté 1954. Dans une petite cité ouvrière de mineurs près d’Essen, Matthias Lubanski, 11 ans, attend avec espoir, en compagnie de sa mère et de ses frères et soeurs, le retour de son père, prisonnier de guerre en Union soviétique. Christa Lubanski et ses enfants se sont beaucoup privés durant la guerre et l’après-guerre. Grâce à sa passion pour le football, Matthias a trouvé en Helmut Rahn, joueur de l’équipe nationale, un père de substitution. Embauché pour porter les sacs, Matthias devient la mascotte de Rahn. La présence du garçon lui porte chance lors des matches.. Quand l’équipe d’Allemagne atteint la finale de la Coupe du monde à Berne en Suisse, le jeune supporter veut rejoindre son idole pour le faire gagner à nouveau…

Sorti en 2003 en Allemagne, avec plus de 3,7 millions de spectateurs, ce film fut un immense succès commercial du cinéma allemand des dix dernières années. Il est curieusement demeuré inédit en France où il sortira sur les écrans courant 2011.

Cette magnifique histoire illustre les problèmes et les tensions entre une génération marquée par le nazisme et la génération née après-guerre honteuse de ce passé inadmissible. Le film raconte en parallèle le parcours miraculeux de l’équipe d’Allemagne de football lors de la Coupe du monde de 1954. L’équipe allemande gagne la finale contre l’équipe de Hongrie de football au Stade du Wankdorf de Berne alors que les hongrois les avaient battus 8-3 lors du premier tour de ce mondial.

La victoire, inattendue, est en effet riche de symboles. Après ce titre, on pouvait à nouveau se déclarer allemand et pour la population, le fait d’être à nouveau reconnu comme une nation était un formidable message d’espoir pour l’avenir. Cette victoire a contribué à la reconstruction quasi achevée du pays en ruine. Le futur miracle économique de l’Allemagne était déjà en route…

« De ce film, j’ai une affection particulière car rempli de moments de grâce, de passion, de tendresse, d’impertinence. La toile de fond, c’est le foot, mais il y a surtout l’amour de la vie. Si les grandes équipes sont éternelles, l’approche des sentiments, des émotions, des silences, des regards donne le rythme et rend le film plus vivant et plus vivable… sans oublier les larmes » Michel Hidalgo, ancien entraineur de l’équipe de France.